A lire, à méditer ...
Celui qui s'abandonne à ce qui émerge du Soi sait
J.P.
~~~ Vos mots sont les bienvenus et ne pourront provenir d'écrits existants
Au bas de vos textes apparaîtra votre prénom et/ou nom ~~~
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Se prendre en charge
Ses actions, intimement liées à la profondeur de l'Etre, émanent de son expression. Il se prend en charge
Dans sa non-attente, il propose le partage, tend la main à ce qui divise
Enthousiaste, souvent silencieusement, très persuasif, il aime ce qu'il fait
Présent à lui-même, il goûte
Témoin d'une multitude d'expressions, il conçoit les différences
Il n'est pas formel mais détaché
Habilement, il stoppe la controverse
Souvent, ça bouillonne en lui, un contact intuitif fort, son Savoir émerge naturellement au travers de son tempérament qu'il exprime avec tact
Son sentiment prend le dessus, il n'est jamais aux prises avec ses peurs, mais sait qu'elles sont là, et qu'elles expriment ce qui en lui reste solitaire face à l'Univers qui lui demande d'aller toujours plus loin....
Joël Philbert
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Mort, mort-vivant ou vivant ?
Le but de ces mots...
n'est pas de réveiller les morts car, à moins d'un choc terrible dans leur vie, c'est peine perdue...
mais de mettre l'eau à la bouche des morts-vivants pour tenter de les faire succomber à la vie.
On dira que :
les morts sont ceux qui croient qu'ils vivent.
Ils disent : « Tout va bien. Dans ma vision, droit devant, tout est OK. J'ignore qu'il y a quelque chose qui peut exister à droite, à gauche ou derrière moi, ça
ne fait pas partie de mon monde. Je condamne tout ce qui n'en fait pas partie ou le classifie comme illusion, faux.
Dans ma vie, j'ai une mission et elle est bigrement importante ! Et je l'applique à la lettre, c'est ma mission de vie, elle a été programmée à la naissance, et
rien n'est plus important que ce programme. »
les morts-vivants, ceux qui se rendent compte qu'ils ne vivent pas vraiment et qui tentent de
relever la tête sans réellement s'engager dans ce qui pourrait les changer. Ils tournent autour du pot, cherchent un compromis entre vivre et ne pas vivre sans que ça leur coûte de trop : ils
vivotent, se plaignent, croient que c'est la faute des autres, des situations, de leur passé, ou d'une quelconque force obscure qui les aurait fait dévier de la route. Le tout sur un fond de
tiédeur...
Ils transforment les cadeaux de la vie en couronne d'épines, cherchent un maître pour l'adorer, le haïr, le trahir...
Esclaves de la honte, de la culpabilité, du désespoir, leur valeur est fonction de leurs souffrances.
Ils cherchent à exister à travers l'autre...
Et puis, il y a les vivants qui ne ratent pas une miette de tout ce qui leur arrive, de tout ce qu'ils découvrent. Tout est expérience. Ils ne
s’ennuient jamais et leur vie les remplit à chaque instant ; ils peuvent dire je t'aime à n'importe qui, juste parce qu'ils expriment ce qu'ils sont.
Jamais soumis, ils innovent. L'élan qu'ils portent en eux les transforme et transforme ce qui les environne.
Perceptifs et réceptifs, leur liberté les convie à jouir des plaisirs. Ils sont plus à même d'engendrer le changement.
Toujours accompagnés par le Grand Tout qui veille sur ses enfants... ceux du Nouvel Age.
Lorsqu'un vivant rencontre un mort, il ne se passe rien de spécial, en apparence. Aux yeux du mort, le
vivant est un homme comme lui ; pour le vivant, c'est une aubaine pour communiquer avec une âme et pour éveiller la petite flamme que l'homme a oubliée. Rien ne se passe en
apparence, et pourtant, le message est passé.
Lorsqu'un mort-vivant rencontre un vivant, il croit avoir rencontré la vie ou la mort, le bien ou le mal. Il fuit le
vivant ou l'adule, croyant avoir trouvé le messie ou le diable.
Le vivant lui dit : « Mon ami, regarde en toi ». De deux choses l'une : soit il y regarde et s'aperçoit qu'il est
vivant, soit il prend ses jambes à son cou ayant peur de quitter sa prison de haute sécurité...
Lorsqu'un vivant rencontre un vivant... c'est comme un plat doux et pimenté à la fois, une saveur délicieuse. Le temps
s'arrête. C'est exquis !
Le mort ne s'aperçoit de rien.
Le mort-vivant est dans l'incompréhension, son intellect ne pouvant contenir telle dimension ; tout en étant confronté à son insécurité, de
part son lâcher-prise il peut alors côtoyer son paradis intérieur.
Les vivants communient à la Source. Tout est fluide, leur présence en eux les marie à toute chose, toute présence, toute
expérience...
Joël Philbert
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Une âme...
"Mon" âme.
Ce possessif "mon", aujourd'hui, perd son sens.
"Mon" âme, c'est aussi la tienne, la vôtre, et la leur.
L'âme, c'est l'âme globale, totale.
C'est l'univers tout entier.
Unité, unicité.
Paix.
Benjamin S.
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Je comprends maintenant
Je suis et suis le chemin
Ralentir se faire du bien
je vous aime
Je vous aime
Je vous aime
Sans futur sans lendemain
Passant à travers les temps
Je vis
Je suis
Guillaume S.
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Sous la conduite de sa foi profonde et par respect pour sa propre liberté,
A force d'abnégation, de discernement et de respect,
Il a renoncé à croire
L'Univers s'engouffre dans chacun de vos lâcher-prises...
C'est par le détachement que disparaissent les déséquilibres
et non en luttant contre un déséquilibre qui résulte de l'attachement
Joël P
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SUPERSTITION
Le superstitieux cache en lui son côté sombre. Il l'occulte, il a un jour décrété que la « nuit était mauvaise et le jour
bon ».
Seulement l'un sans l'autre ne peut exister. Et pour que cesse cette dualité, il faudra bien qu'il aille un jour sonder ces aspects de lui-même.
Nous sommes tout cela, nous sommes issus de tous ces rythmes et de toutes ces facettes :
jour-nuit, noir-blanc, homme-femme, plus-moins... L'un ayant besoin de l'autre pour se révéler.
Et lorsque l'on dit que l'un est mauvais et l'autre bon, on crée une séparation en nous....
D'où naissent les conflits.
La voie du milieu est le fin fil qui sépare la droite de la gauche, le féminin du masculin, le noir du blanc ...
c'est à travers ce fin fil que la perception est limpide, que le doute n'a plus sa place.
Joël Philbert
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déterminé...
Il écoute, agit, ressent
Il "joue" avec les forces en laissant libre cours à ses actes qui se manifestent spontanément
Il peut croire un instant qu'il entreprend
Puis, s'aperçoit que ce qu'il a "entrepris" n'est que ce que l'Univers lui insuffle
Témoin, il en sourit, et s'aperçoit que c'est l'Univers qui sourit !
Chacun de ses actes porte
Le Dessein se complète
Il ne comprend pas
A sa grande surprise, l'aboutissement est parfait
Il n'a rien à perdre
Il est sensible, se permet de l'être, le manifeste
C'est ce qui le sauve de toute emprise
Joël Philbert